Poussez la porte de l’alpage avec le photographe Pierre Witt

Le festival le plus tendre de l’été vous invite à découvrir les créations d’artistes partageant un fort attachement pour les thématiques de l’enfance, du pastoralisme et de l’environnement. À travers affiches, aquarelles, photographies et sculptures, laissez-vous porter dans leurs univers visuels et graphiques et partagez leurs regards sur notre rapport à la nature.

Poussez les portes de l’alpage avec le photographe Pierre Wittt

En partenariat avec la Société d’Economie Alpestre 74

Photographe, mais aussi rédacteur et reporter pigiste ; c’est la montagne, et plus particulièrement les Alpes, qui nourrissent le regard du photographe Pierre Witt depuis trente ans. En 2013, c’est sur la Haute-Savoie que le regard Pierre Witt se pose ; le photographe partage, le temps d’un été, le quotidien des hommes et des femmes de “là-haut”, à travers quatre alpages dans le Chablais, les Bauges, le Pays du Mont-Blanc… et au Grand-Bornand, sur l’alpage du Tavaillon. 

Au cours de cette aventure humaine, le photographe saisit les enjeux contemporains, les mutations à la fois culturelles, sociales, économiques et environnementales auxquelles l’alpage, ses habitants, sa faune et sa flore sont aujourd’hui confrontés. Les photographies présentées à l’occasion de cette exposition illustrent en effet l’alpage comme potentiel nourricier : c’est bien l’alpage qui accueille les troupeaux une partie de l’année et c’est aussi la variété de sa flore, ingérée par ces-derniers, qui influencera la qualité du fromage produit. La présence du troupeau en montagne est également déterminante puisqu’elle maintient les alpages “ouverts” et “praticables”, notamment pour des visiteurs à pied, à vélo, en parapente… L’alpage est aussi un espace où les cultures, agricoles, sportives, touristiques, doivent apprendre à cohabiter. 

Le photographe aborde également l’alpage comme art de vivre à part entière, au rythme des saisons, de la montée à l’alpage à la descente à la vallée, un art de vivre intergénérationnel qui trouve refuge, à la morte saison, dans un habitat conciliant l’équilibre des matières, du bois et du minéral. C’est bien la force des liens qui unissent l’homme à son environnement que nous partage Pierre Witt à travers ses photographies.

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